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 Reiko Hatsuhara

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Reiko Hatsuhara

Reiko Hatsuhara


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Date d'inscription : 04/05/2007

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MessageSujet: Reiko Hatsuhara   Reiko Hatsuhara Icon_minitimeMar 8 Mai - 20:15

-Maman ! Maman ! C’est mon anniversaire aujourd’hui, je vais avoir 5ans ! On va le fêter ce soir avec papa et mes copains ! Tu viendras ?? Hein dit maman ! Tu viendras ??

La femme, d’une très grande beauté était entrain de se remaquiller tranquillement face à son miroir. Elle ignora totalement l’enfant qui gesticulait dans tout les sens pour attirer son attention, elle bouscula même la petite fille qui en tombât lourdement au sol et sortit de l’appartement en claquant la porte derrière elle. La petite Reiko, moi, habituée à se genre de réaction de la part de sa mère ne versa pas une seule larme bien que son petit cœur était tout serrer de chagrin. Son père qui avait vu toute la scène me releva, m’épousseta et me fit un câlin, sans dire un mot, sans chercher d’excuse à sa femme. Tout cela était devenu mon quotidien et j’en souffrais de plus en plus.

Le soir venu des éclats de rires résonnaient dans le petit appartement, pour une fois je souriais et riais même, mon père était particulièrement heureux de voir sa chère fille ainsi, il prenait pleins de photo de moi et de mes 3 amis. Les enfants couraient dans l’appartement, jouaient, criaient, l’endroit respirait la joie et la bonne humeur. Pour la première fois depuis bien longtemps déjà je me sentais bien, heureuse. C’est alors que les lumières s’éteignirent et on entendit venir de la cuisine une chanson, peu à peu on pu apercevoir la douce lumière tremblotante de bougies posées sur un majestueux gâteau qu’apportait papa. Les enfants reprirent en cœur les paroles qu’avait que ce dernier avait commencés :


-JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE REIKO !!! JOYEUX ANNIVERSAIRE !!


Je gonfla mes joues d’air et m’apprêtait à souffler sur les bougies, en ayant fait un vœu au préalable bien entendu, lorsque la porte d’entrée s’ouvrit et alla frapper contre le mur dans un bruit fracassant. Toutes les têtes se tournèrent dans cette direction, surprises. La lumière fut allumer, on due tous plisser les yeux avant de réussir à se réhabituer à cette luminosité. Apparut alors dans l’entrebâillement de la porte une tête brune, les longs cheveux retombant de chaque côté du visage, le cachant. La personne se tenait au mur autant qu’elle pouvait, cela donnait l’impression qu’elle était blessée. A sa suite apparut un homme assez jeune et séduisant qui la tenait par la taille. L’homme avait les cheveux en bataille, du rouge à lèvre sur les joues en forme de bouche, le nez rouge. Il était visiblement saoul. La femme s’agrippa difficilement à lui et redressa la tête pour observer les enfants qui la scrutait sans comprendre. Tous purent alors reconnaitre celle qui était ma mère…

-Qui vous êtes vous… hic ! S’quoi c’bordel … pourquoi c’tait éteint… hic !!

Je baissai la tête vers le sol, je me sentais humilier que mes amis voient ma mère ainsi et en plus avec un autre homme que mon père. Les choses s’enchainèrent alors à une vitesse incroyable. Papa renvoya les enfants chez eux engueula sa femme et l’homme qui reprenaient leurs esprits peu à peu. L’homme qui comprit plus rapidement que la femme se qu’il se passait et s’énerva contre mon valeureux père, il voulu le frapper mais papa lui flanqua un coup de poing qui l’envoya au sol. L’homme ne perdit pas son temps ensuite pour s’enfuir dans les couloirs sombres de l’immeuble. Mais papa continuait de hurler sur sa femme, qui redevenu un peu prêt consciente, hurlait à son tour. Tout cela sous mes yeux, j’étais triste et en colère. Je voulais par-dessus tout qu’ils arrêtent de crier, qu’ils se taisent. Je mis mes mains sur mes oreilles pour essayer de ne plus les entendre, en vain. Remarquant la porte encore ouverte derrière la femme je partis en courant, bousculant mes parents et sortis de l’appartement avant que mon père n’ait le temps de réagir.

Je courais et courais aussi vite que je pouvais, les larmes coulant le long de mon visage. Je ne savais pas où j’allait, je courrait simplement droit devant moi pour aller le plus loin possible de chez moi, le plus loin possible de ma mère, le plus loin possible de leurs cris. Une vive douleur dans les jambes commençait à se faire sentir, mes poumons me brulaient mais je ne pouvais m’arrêter, je devais continuer à courir aussi vite que possible pour aller aussi loin que possible. Je traversai ainsi presque toute la ville et finit par arrivé sur une plage que je ne connaissais pas. Je me laissais tomber lourdement dans le sable, n’ayant plus de force. Ma respiration était tellement forte et rapide que je ne pouvais entendre rien d’autres. J’avais envi de hurler, de frapper dans quelque chose mais j’avais bien trop peur que quelqu’un ne vienne me chercher si on m’entendait et que l’on me ramène chez moi.

Je fixais le ciel étoilé, ma respiration redevenant normale peu à peu, je n’avais jamais vraiment regardé les étoiles avant, je trouvais cela magnifique. Ma tristesse et ma colère devenait moins intense en les observant, elles m’apaisaient. Mais je n’eu pas le loisir de les regarder pendant bien longtemps, mes paupières se firent lourde et je ne pu bientôt plus maintenir mes yeux ouvert. Je sombrais alors dans un profond sommeil….
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Reiko Hatsuhara

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MessageSujet: Re: Reiko Hatsuhara   Reiko Hatsuhara Icon_minitimeDim 13 Mai - 12:12

Lorsque je me suis réveillée, il faisait nuit noire, je tremblotais de froid et le sable avait pénétrer dans mes vêtements et me grattais terriblement. C’est sûrement la pire nuit que j’ai passée de toute ma vie. Je savais que je ne pouvais pas rester là, sur cette plage à grelotter mais je ne voulais pas rentrée chez moi alors où aller ? Je n’ai aucune autre famille que mes parents et refusait d’aller chez mes amis, je ne voulais pas avoir à supporter leurs regards ou ceux de leurs parents. Alors je suis restée là, assise dans le sable, recroquevillée sur moi-même, à regarder la mer. Je ne pleurais plus et n’en avais d’ailleurs pas envi, ma douleur était devenue trop intense même pour verser des larmes.

La nuit fut longue, terriblement longue, je n’avais que 5ans et pourtant lors de cette nuit j’ai acquit une grande maturité. J’ai passé la plupart de la nuit à penser, à réfléchir, à ressasser le passer, à imaginer l’avenir. Cette femme ne voulait pas de moi comme fille ? Très bien, je respecterais ce choix et ne la prendrai pas pour mère. Finalement elle n’avait jamais été une mère, je ne savais rien d’elle et elle ne savait rien de moi. Nous étions des inconnues l’une pour l’autre, elle n’était rien d’autres qu’une femme dormant sous le même toit que le mien, du moins pour le peu de fois qu’elle dormait à l’appartement.

Lorsque le soleil commença à se lever, l’aube pointant à peine le bout de son nez je quittai cette petite plage qui avait abritée mes pensées, errant dans les rues de cette si grande ville. Ville que j’avais aimée et qui me semblais alors hostile. Il faut dire qu’une petite fille de 5ans, seule dans les rues à une heure si matinale, sale, décoiffée, frigorifier et qui semblait perdu attirait les regards sur elle. Regards pas toujours bienveillant. Les heures passaient, la ville peu à peu se réveillait et je continuais de marcher sans but, ne sachant ou aller. Finalement, l’heure venue je me présentais à l’école. Visiblement mes trois « amis » qui étaient venus hier soir avaient tout raconté à tout le monde. Les autres enfants me regardaient tous avec un air méchant, ou de pitié, plusieurs se moquaient de moi, mon état ne faisait qu’accentuer leurs ressentiments envers moi. Je me sentais seule, humiliée, triste, blesser. Je n’avais donc plus personne, plus de mère, plus aucuns amis, que des traitres et des ennemis. Mais je gardai la tête haute et traversa la cour sous leurs rires, leurs insultes, leurs regards. Un garçon me fit un croche pieds et je m’étala au milieu de la cour, sous les éclats de rire qui bourdonnaient dans ma tête. Une rage sans limite montait du plus profond de mon âme. J’avais envi de tous les détruire, de tous les tuer.

Vous imaginer un peu ? De telles pensées chez une enfant de 5ans… C’est mauvais, c’est grave, c’est dangereux…

Je me relevais d’un bond et, plus vraiment consciente de mes actes, je sautai sur le garçon qui en tombât à la renverse et le frappa au sol de toute mes forces, je le frappais et le frappais encore. Un autre enfant essaya de m’arrêter et je lui sautai dessus à son tour et frappa à nouveau, je sentis son nez se casser sous mes poings, le sang giclait, j’en avais partout sur moi mais je continuais de frapper de toute mes forces sous les yeux horrifier des enfants. Si l’enseignante n’était pas arriver, je pense sincèrement que j’aurai pu le tuer. J’essayais de frapper l’enseignante aussi, mais elle étant un adulte elle arriva facilement à me contrôler. Elle m’enferma dans une pièce pendant que les pompiers arrivaient pour secourir les deux garçons qui étaient en piteux états.
Dans la salle je me recroquevillai sur moi-même dans un coin, voulant disparaitre. Non pas que je m’en voulais de se que je venais de faire, loin de là, j’estimais même avoir fait se qu’il fallait, que je n’en avais pas le choix, qu’il le fallait.

Les enseignants essayèrent de contacter mes parents en vain, le téléphone sonnait dans le vide, personne ne décrochait. Ils ne finirent pas me donner à la police qui me raccompagnèrent chez moi, j’étais définitivement virer de l’école. Lorsque mon père ouvrit la porte et qu’il me vit au milieu des policiers il ne réagit même pas, il semblait être totalement anéantit. Il ne semblait pas me voir ni même entendre les paroles des hommes en uniformes. Lorsqu’on nous laissa seuls, mon père et moi, l’un en face de l’autre, il ne dit rien, ne me regarda même pas et se contenta d’aller se coucher pour un sommeil long… long… terriblement long… Il n’y avait aucune trace de la femme qui vivait avec nous, j’étais réellement seule, même mon père semblait ne plus vouloir de moi… J’avais 5ans… seulement 5ans… et déjà une immense envi de mourir…
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