Did u forget to take your meds?

Il avait une carte vip à l’hopital dans les pharmacie et tout ce genre de lieux… Et à vrai dire il s’en serait bien passé.

Comment avait il pu oublier ça ?
Comment avait il fait pour oublier ces choses qu’on lui avait présenté comme étant les plus importante pour lui, comme étant indispensable. Comment avait il fait pour les oublier à Hiroshima… Il voyait déjà le visage de sa mère se décomposer en trouvant les médicament posé sur le bureau de l chambre vide de son fils… A cette pensée Totchi sourit même si ce n’était pas très gentil pour sa mère qui devait s’inquiéter…
Mais après tout, on fond de lui, il l’avait peut être fait exprès de les oublier… Oui il n’avait jamais pu s’empêcher de trouver ça misérable… Misérable que sa vie soit raccroché à 10 petites pilules, 10 petites pilules qui lui fallait prendre tous le jours… Pourtant à cette contrainte il s’y était toujours plié… C’était dans la nature de l’homme, non ? … de tout faire pour vivre un peu plus longtemps…
Mais Toshimasa détestait ça, combien de fois c’était il dit aujourd’hui je ne les prend pas, et on verra bien ce qui m’arrivera… Pourtant la peur de mourir l’avais rattrapé et il avait toujours finit par avaler, une par une les petite pilules…

D’ailleurs aujourd’hui n’était pas vraiment une exception à la règle, lui si i voulait vivre encore un peu, il fallait qui prennent ces maudits médicaments… C’est pourquoi le jeune homme le jeune homme se trouvait dans le hall de cet hôpital… Il détestait ce lieu, tout était blanc, aseptisé, cette odeur de médicament qui plané 24heures sur 24… Pourtant il y avait passé plus de temps que la majeure partie des gens de son âge, c’était peut être aussi pour ça qu’il le détestait autant.
Il avait beau être en fin de journée le hall était tout de même bien fréquenté. Des gens patientaient dans la salle d’attente, d’autre parlaient joyeusement de la naissance d’un enfant, alors qu’au contraire d’autre semblaient renfermé sur eux même ayant sûrement appris une mauvaise nouvelle… Ca aussi c’est une chose qu’il n’aimait pas dans les hôpitaux.

Totchi se remit en marche, se dirigeant vers la pharmacie de l’hôpital… En effet e genre de médicament qu’il prenait ne se trouvaient pas dans une simple pharmacie, mais seulement dans des hôpitaux… Il avait un peut sa carte VIP dans les hôpitaux, devant si rendre régulièrement. Et à vrai dire il s’en serait bien passé.

Il s’approcha de la pharmacie, par chance il n’y avait pas grand monde. C’est ainsi qu’il se retrouva rapidement devant la petite bonne femme devant sa caisse. Celle ci semblait plongé dans la lecture d’une ordonnance, et ce n’est qu’après que Totchi ai du signaler sa présence qu’elle posa son regard sur lui.

« qu’est ce que vous voulez » dit elle plutôt sèchement et le regardant de haut.

Oui vue comment elle le dévisageait, on pouvait dire qu’apparemment elle n’aimait pas le style du garçon au cheveux décoloré, et aux vêtements partiellement déchirés… Mais Totchi s’efforça de ne rien dire, et tendit à la vieille femme son ordonnance.

La vieille femme le pris sèchement, pour ensuite la parcourir des yeux… C’est alors que son regard changea tout à coup, pour un regard plein de pitié et de fausse compassion… Elle reposa alors ses yeux sur lui, et lui dit avec une voix et un sourire qui se voulait pleine de compassion…

« je vais te chercher ça mon garçon va patienter là bas »

Puis elle tourna les talons et partie dans la réserve…Le visage de Totchi se ferma un peu plus… Il détestait ça, les gens qui changeait tout à coup d’attitude en apprenant sa maladie, il détestait attirer la pitié…
Il souffla légèrement, puis tourna les talon pour aller s’asseoir sur une des chaises de la salle d’attente…Il s’enfonça dans le dossier et ferma les yeux essayant de ne pas y penser.

Reiko venait régulièrement dans cet hôpital, sans avoir de réel but. Peut-être simplement pour se souvenir. Sa belle-mère avait passer des mois et des mois dans cet hôpital, enfoncer dans un profond coma duquel elle ne sortit jamais. A se moment là Reiko venait chaque jour ici pour lui rendre visite, elle lui parlait, lui racontait tout se qu'il se passait à l'exterrieur de ses murs, se qu'elle vivait et se qu'elle ressentait. Elle ne c'était jamais sentit aussi proche de quelqu'un que durant ses longs et tristes mois, bien qu'elle n'avait jamais de réponse à ses paroles.

Depuis la mort tragique de ça belle mère, mort décider par son père qui n'avait plus les moyens de payer l'hôpital et c'était résigner à la débrancher, elle venait de temps en temps errer dans les couloirs. Elle se rappellait le magnifique visage, doux et gentil de celle qu'elle considèrait comme sa mère. Le visage reposé, éteint, absent de toute vie mental. Seul le bruit rythmer et continue de tous les appareils autour d'elle pouvaient prouver qu'elle vivait encore. Mais par dessus tout elle se souvient des médecins débranchant tous les appareils relier à elle, la ligne des battements de son coeur devenir infiniement droite, la poitrine de sa protectrice s'affaisser dans un dernier souffle...

C'était sûrement stupide de revenir errer dans cette hôpital se disait Reiko, ça lui faisait du mal, elle souffrait terriblement à chaque fois qu'elle venait ici mais pourtant elle ne pouvais s'en empecher. Etrangement jamais elle n'allait au cimetière, non elle préfèrait venir ici, dans le dernier endroit où elle a vécu.

Elle avait terriblement envit de pleurer et retenait ses larmes de toutes ses forces, elle ne pouvait se permettre de pleurer ici, devant tout le monde, devant ceux qui ont une douleure plus récente et donc sûrement plus vive. Elle tourna dans le couloir à gauche, se dirigeant vers la pharmacie, elle savait que là bas il y avait des sièges ou elle pourrait s'asseoir pour retrouver son courage et que personne ne viendrait s'adresser à elle. C'était sûrement l'un des seul endroit de l'hôpital d'ailleurs où il n'y a pas un médecin ou une infirmère pour vous demander si tout va bien. Dans cet endroit il n'y a que la grincheuse pharmacienne.

Reiko pénétra donc dans la salle et se laissa tomber sur un des sièges, le plus proche de la porte. Elle posa ses coudes sur ses genoux et enfouit son visage dans ses mains. Elle essayait de se calmer tout doucement, de reprendre une respiration normale qui c'était accelèrer comme si elle avait eut une crise d'angoise, c'était d'ailleurs peut-être se qui venait de lui arriver. Peu à peu elle se calma et se redressa. Elle remarqua alors un jeune homme assis un peu plus loin qui semblait être bien triste lui aussi. Elle se leva et s'appreta à sortir de la salle pour le laisser en paix mais une fois la mains sur la porte elle jeta à nouveau un coup d'oeil au jeune homme. Reiko était du genre à être assez distante avec les gens et a ne jamais aller vers eux en premier, mais elle détestait aussi voir quelqu'un triste.

Elle fit demi-tour et s'approcha du jeune homme, elle s'assit à côté de lui et lui fit un petit sourire qui se voulait réconfortant. Elle lui murmura d'une petite voix assez génée:

-ca va?

Elle avait l'impression de s'initier dans sa vie privée et trouvait qu'elle n'en avait pas le droit, elle regrettait alors d'être venu lui parler et trouvait son attitude particulièrement impolie et malvenue. Mais maintenant c'était trop tard...

Les yeux clos, avachit nonchalamment dans son siège, Toshimasa re visualisait la tête de la vieille pharmacienne, qui avait subitement changé quand elle avait lu sur la petite ordonnance la longue liste des médicaments qui lui fallait d’urgence. Son expression à ce moment là avait bien montré qu’elle avait compris que qu’elle maladie était atteint le jeune homme et tout ce qui s’en suivait… C’est ce genre de regard qu’il aimait pas, ces regards compatissant un regard plein de pitié… Mais lui il n’en voulait pas ! Cette idée le faisait bouillir à l’intérieure, mais il se calma… Après tout la pharmacienne avait voulu bien faire, et puis c’était le genre de réaction normale. Que ce soit médecin, infirmière ou même ses propres parents, quand on en venait à parler de sa maladie, c’était ce même regard gêner qui apparaissait sur tous les visages…

Pris dans ses pensées, pour ne pas changer, il ne fit pas attention à ce qui l’entourait et n’entendit même pas la jeune femme rentrer dans la salle d’attente, il ne l’entendit même pas s’asseoir non loin de lui pour ensuite se lever… Non comme toujours il était trop dans la lune, enfin aujourd’hui il avait l’air plus triste que d’habitude, et ça ne lui ressemblait pas. Il voulait toujours garder le sourire pourtant aujourd’hui il n’y arrivait pas…

Il sentit son ventre se serrer un peu, puis toujours un peu plus… D’habitude il aimait bien être tranquille seule dans ses pensées… Pourtant à cet instant elles étaient pesante, et il se surpris même à vouloir que tout ses pensées qui s’entrechoquait dans son esprit cessent, qu’elles n’existent plus… Il disait sans cesse qu’il voulait vivre pleinement sa vie car il là savait plus courte que celle des autres, c’était pour ça qu’il était ici à Tokyo… Pourtant il y avait toujours des choses qui l’empêcher de profiter à fond des chose… D’abord c’est foutu pilules, mais aussi c’est crise d’asthme, et puis comment pouvait il vraiment s’attacher aux gens alors qu’il savait qu’il les quitterait trop vite…

Il soupira, assez fortement d’ailleurs, toujours le yeux fermé, puisqu’il se croyait seul. Cependant, alors qu’il sentait toujours son ventre se nouer, quelques chose vint le troubler…

« ça va »

Totchi mis du temps à comprendre, que la voix venait de la même pièce et s’adressait à lui, et même qu’elle venait de quelqu’un juste à côté de lui, sur la chaise à côté de lui… Le jeune homme sursauta alors, rouvrant brusquement les yeux. Il se tourna étonné vers la source de la voix. Une jeune fille y était assise. Un japonaise, assez jolie et aux traits fins, elle le regardait, sur son visage on pouvait percevoir un curieux mélange entre tristesse, gène, et interrogation. Ca aurait fait un merveilleux portrait, c’est la première chose qui lui vint à l’esprit…

Il mit aussi un certain temps pour se souvenir qu’elle lui avait posé une question « ça va ? »… Comment ça « ça va »… Cela supposait donc qu’il avait l’air d’être mal… Après tout c’était vrai, mais…
Ce fut au tour de Toshimasa de se sentir gêné, d’habitude il ne se laissait jamais voir triste, il était souriant, ou avait l’air dans la lune, mais il ne se laissait pas submerger par ses émotions, ça ne lui servait à rien à par d’attirer un peu plus la pitié des autres…

Il quitta alors enfin son air étonné, et toujours en regardant la jeune fille, il lissa un jolie sourire illuminer son visage et il répondit d’un ton chaleureux et rassurant à la fois.

« oui je vais bien en t’en fait pas ^^ . Je fais parfois un tête bizarre quand je suis dans mes pensées »

Oui sourie, ça lui allait très bien, et il le faisait souvent d’ailleurs. Il aimait bien ça, quand il quitta son air « ailleurs ». Le sourire c’était pratique ça rassurait les gens, comme ses parents par exemple. Ca réconfortait aussi. Certains disent que ce ne sont que des illusions, oui c’est peut être vrai… Mais Totchi maintenait cette illusion, il vivait derrière, cachait derrière ses sourires… Ca lui éviter des questions de certains et puis à se voir sourire lui même il finissait par y croire lui même que tout allait bien et qu’il n’y avait pas de problème…

Il pencha légèrement la tête sur le côté, et fronça un peu les sourcils tout en observant la jeune fille…

« ça m’a plutôt l’air d’être toi qui n’a pas l’air bien »

Puis tout en se remettant droit sur son siège et en fixant devant lui, il ajouta doucement :

« enfin les hôpitaux ne sont pas des lieux très gais … Tu es venu voir quelqu’un ? »

Toshimasa était d’une certaine façon reconnaissant envers la jeune femme car en venant ainsi lui parler elle l’avait sorti de ses pensées… Il se mordit les doigt intérieurement de ne pas avoir son appareil photo sur lui, chose rare, car il aurait bien pris quelques photos de la jeune femme.

Comme le jeune homme ne lui répondait et semblait ne pas l’avoir entendu elle regretta encore plus d’être venu lui parler se disant qu’il ne voulait pas être déranger et que maintenant il l’ignorait. Lorsqu’il sortit enfin de ses pensées et qu’il posa son regard sur elle en souriant elle se sentit rassuré. Rassuré parce qu’il n’avait pas l’air d’aller si mal que ça finalement mais aussi parce qu’il ne l’envoyait pas bouler. Elle lui adressa à son tour un petit sourire pour répondre au sien.

Il avait remarqué qu’elle n’allait pas bien, décidemment, dès qu’elle mettait les pieds dans cet hôpital elle n’était plus capable de cacher ses sentiments comme elle le faisait autrement. Lorsqu’il lui demanda si elle venait voir quelqu’un elle hocha la tête lentement sur le côté. Elle ne pouvait lui avouer qu’elle venait rendre visite à une morte… il allait la prendre pour une folle mais en même temps c’était ça, elle venait en quelque sorte voir sa belle mère et Reiko déteste mentir. Après un silence elle décida donc de lui répondre tout simplement.

-On peut dire ça comme ça…

Réponse extrêmement vague mais aussi étrange qui devait sûrement attiser la curiosité du jeune homme. Avec une telle réponse rare sont les personnes qui n’essaieraient pas d’en savoir plus. Reiko le savait parfaitement et pourtant elle n’avait pas envi d’en parler, personne ne connaissait l’existence de sa défunte belle mère alors parler de ses venus ici et en plus à un inconnu… Elle n’était pas prêt pour se genre de choses, loin de là. Et vu à quel point Reiko pouvait être renfermé sur les questions personnelles aurait-elle un jour le courage d’en parler à quelqu’un ?
Elle préféra donc passer rapidement à autre chose pour ne pas laisser le temps au jeune homme de la questionner plus là-dessus.

-et toi, tu fais quoi ici ?

A peine avait-elle prononcé ses mots que la pharmacienne revint avec un gros sac remplit de médicaments et un regard gênée et triste pour le jeune homme. En revanche elle jeta un regard froid et limite méchant sur Reiko. Depuis le temps qu’elle venait dans cet hôpital elles se connaissaient très bien toute les deux et se détestaient cordialement. En même temps cette femme détestait un peu tout le monde. Reiko la regarda retourner derrière son comptoir et surveiller les deux jeunes gens du coin de l’œil avant de reposer son regard sur le garçon prêt d’elle. Elle regarda le gros sac qu’il tenait maintenant dans ses mains. Elle lui sourit gentiment, se n’était pas un sourire gêné ou de pitié, c’était un simple sourire tout à fait normal, peut-être compréhensif.

-tu n’es pas obliger de me répondre tu sais, je comprendrai, je n’ai moi-même pas vraiment répondu à ta question.

Elle sentait le regard de la pharmacienne sur eux et cela l’énervait peu à peu mais elle ne fit rien paraitre et continua de regarder le jeune homme, jeune homme qu’elle trouvait très séduisant d’ailleurs, elle avait l’impression de ne pas pouvoir détacher son regard de lui mais cela ne pouvait biensur pas être remarqué.